Posté le 18 mars 2015 - par scholadumoustier
Messe en ut – le 9 octobre 2015 – Cathédrale Sainte Marie de Montauban.
La Grande Messe en ut mineur constitue, avec le Requiem, le sommet de la musique religieuse de Mozart, et l’un des points culminants de toute sa production. La première exécution de l’œuvre inachevée a lieu le 26 octobre en l’Eglise Saint-Pierre de Salzbourg avec Constance dans la partie de soprano solo. N’ayant pu terminer son travail à temps, Mozart emprunte quelques airs à des messes antérieures, et cette messe, commencée depuis longtemps, demeurera à jamais incomplète.
Mozart considérait sa messe en ut mineur comme la réalisation de sa promesse d’écrire une grande œuvre sacrée pour remercier Dieu de lui avoir permis d’épouser Constance après sa maladie (août 1782). le style, quoique très variable d’un mouvement à l’autre, présente une continuité dans la splendeur et la puissance.
L’œuvre demande un effectif conséquent, puisqu’elle est prévue pour un double chœur, un quatuor de solistes (deux sopranos, ténor et basse) et un grand orchestre. Elle est constituée d’environ une douzaine de mouvements, selon la décomposition choisie, et reprend de manière assez classique la liturgie catholique romaine de la messe: Kyrie, Gloria, Credo, Sanctus, Benedictus…série à laquelle il manque la pièce finale l’Agnus Dei.
En effet, l’œuvre est hélas incomplète, et non achevée (au contraire du Requiem, dont Constance fit terminer l’écriture par François-Xavier Süssmayr, élève du maître, afin d’obtenir le paiement de la commande de l’œuvre). Le Credo est également incomplet, puisqu’il nous manque tous les textes après l’air Et incarnatus est.
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